Les raisons qui m’ont poussé à m’engager en politique sont multiples et variées. Issu d’une famille d’intellectuels de gauche, j’ai été, dès le plus jeune âge, régulièrement confronté à des débats et controverses politiques, si bien que la politique résonne en moi comme un battement de cœur, comme une mélodie accrocheuse et irrésistible. Il y a ceux qui vivent de la politique et ceux qui vivent pour la politique. Je me range volontiers du côté de ceux pour qui la politique est une vocation, une passion, voire un art de vivre.
Soucieux de préserver ma liberté de penser, j’éprouvais de la réticence à m’encarter dans les partis traditionnels, et je me suis, pendant longtemps, tenu à l’écart de la politique politicienne.
Mais depuis mes deux derniers séjours à Madagascar, en décembre 2019 et février 2020, les choses ont radicalement changé. J’ai en effet pris l’engagement clair et ferme de consacrer le restant de ma vie à aider mon pays à trouver le chemin de la prospérité. Je sais à quel point les routes sont étroites et sinueuses. J’ai aussi conscience des sacrifices personnels que je dois consentir à cet effet. Mais voyez-vous, mon amour pour la patrie transcende tout.

Quoi qu’il en soit, je fais aujourd’hui le serment de le servir et de l’honorer dans le respect de l’identité culturelle et des traditions Malagasy. Je m’engage à protéger les droits et les libertés de chaque citoyen, peu importe son origine ethnique, ses croyances religieuses, son genre ou bien encore son milieu social.
Jamais je me rendrai coupable du délit de détournement de fonds publics. Je placerai toujours, quoi qu’il advienne, le curseur dans le sens de l’intérêt général et espère ainsi faire de Madagascar un exemple de réussite économique, sociale, culturelle et environnementale.