Le manque flagrant d’infrastructures touristiques est non seulement un frein au développement de ce secteur d’activités, mais il constitue également un vrai défi, tant il peut constituer un pilier de la croissance économique de Madagascar.
Pour autant, gardons-nous de succomber aux sirènes du tourisme de masse qui fait des ravages partout où il s’installe. Pour s’en convaincre, il suffit de se rendre dans ces pays qui ont fait le choix de ce modèle de développement touristique. Là-bas, les habitants étouffent et sont excédés par les nuisances sonores que génère le flux de vacanciers. Les sites naturels subissent les assauts incessants de touristes sans vergogne.
Les dégâts engendrés par le tourisme de masse incitent certains pays à abandonner ce modèle touristique pour se tourner vers un tourisme dit « durable ». Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) il s’agit d’un tourisme « qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».
C’est précisément le chemin que devrait emprunter Madagascar pour préserver son écosystème. Nous devons cibler les touristes dont la motivation principale est d’observer et d’apprécier notre biodiversité, et ce, dans le respect de notre culture et de nos traditions.
Que Dieu bénisse le peuple malgache et protège notre Nation !
Gianni Rakotonanahary